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B i o g r a p h ie

 

 

Malika a vécu en Algérie jusqu'à l'âge de 17 ans. Elle baigne depuis son enfance dans une atmosphère musicale: la musique traditionnelle du terroir tout en faisant parallèlement de la danse classique, du piano et de la guitare. La passion du chant commence avec le Gospel, au collège. Elle vient à Paris poursuivre des études de médecine et elle devient radiologue. Et à chaque fois qu'elle retrouve sa grand-mère paternelle chanteuse et poétesse, c'est un ébranlement de l'âme......une grande émotion... Et ce qui devait arriver, arriva: Malika monte son 1er spectacle à la Maison-Pour-Tous de Chatou (78), en 2001: elle y chantera entre autre ces fameux chants traditionnels kabyles inédits, chantés par sa grand-mère, elle même les ayant appris de ses aïeules. Elle sort le CD "Chants traditionnels kabyles" en 2002. 

Cet album a rencontré et rencontre un vif succès en particulier en Algérie.

 

"Siwed Slam" est un chant qui a été repris dans plusieurs films.

"Ay Lxir Ennegh" est un chant intégré dans le film "Retour en Algérie" d'Emmanuel Audrain, France 3 Ouest.

 

Après avoir chanté des chants traditionnels kabyles, Malika écrit ses propres chansons en français. Les mélodies ont un style andalou, nord-africain ou encore centre-africain. Malika est confrontée depuis plus d'une dizaine d'années au Sens: sens de la Vie, sens caché des rêves et des songes, sens caché des contes, sens caché des signes et des événements qui jalonnent le quotidien....et de cette plongée dans les profondeurs de l'Âme, une connaissance, un savoir se dessinent peu à peu: cela donne naissance à son nouveau CD "Deviens Toi-Même". Malika chante, s'accompagnant de la guitare ou du piano.

 

Parallèlement, elle monte un nouveau spectacle « Chants et Danses Sacrés du Monde », ou l’œcuménisme des cœurs, dans lequel elle fait un tour du Monde des Religions et Spiritualités, sous forme dansée et chantée. De la Chine à l'Afrique, en passant par l'Inde, les pays Berbères et Méditerranéens, l'Amérique des Négro Spirituals et des Amérindiens, on entendra les tambours côtoyer guitare et piano, voix et danses. Malika y est accompagnée de sa fille Flora, chanteuse et danseuse, et de son fils Tony, percussionniste.

 

Malika s'est produite de nombreuses fois au Théâtre de La Vieille Grille à Paris, a participé à des festivals, « les Créatives » à Onex en Suisse, en Ariège, et en Ardèche .

Elle s'est produite de nombreuses fois avec Nadia At Mansur dans des concerts de Chants Soufis De Kabylie.

 

 

CD: Chants Traditionnels Kabyles, 2002


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CD: Deviens Toi-Même, 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Presse

 

http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Loisirs/Concerts-spectacles/n/Contenus/Articles/2014/12/11/Malika-la-Berbere-solognote-2149283

 

Malika, la Berbère solognote

 

Dommage que la date n'ait pas été à la hauteur de la chanteuse qui se produisait samedi soir à l'Auditorium. En effet face à elle, la soirée avait des rouleaux compresseurs médiatiques comme le Téléthon et l'élection des Miss France. Mais « contre petit public bon cœur », aurait pu dire dans un grand sourire Malika, en s'installant devant une quarantaine d'auditeurs pour leur offrir avec une grande simplicité quelques-unes de ses chansons venues d'ici ou de la Kabylie d'où est originaire son père. « Je n'ai pas besoin de micro », explique-t-elle en ouvrant son tour de chant. Puis sa voix claire enveloppe les auditeurs et emplit la salle sans effort. Sa voix vibre légèrement puisant ses émotions dans les souvenirs de sa grand-mère. Accompagnée seulement de sa guitare ou du tambourin berbère : « bendir en arabe ou darbouka en berbère, ajoute-t-elle. Il y a 3 cordes à l'intérieur qui donnent ce son particulier ». Le « you you » ponctue quelques-unes de ses chansons. Chants d'amour descendu des montagnes de Kabylie. Malika parle de ce pays couvert d'oliviers où les femmes chantent pendant la cueillette. Elles chantent et les paroles se répondent de l'une à l'autre. Malika retranscrit ces joutes avec chaleur faisant tournoyer les longs voiles dont elle s'est enveloppée.

Et en prime, elle invite sa fille Flora à venir interpréter deux chansons de sa création. Même voix, même manière, une grande fille mince, Flora suit les traces de Malika avec le même sourire.

 

 

 

http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/communes/Selles-sur-Cher/n/Contenus/Articles/2013/05/29/Des-chants-sacres-a-l-eglise-1483843:

 

Des Chants Sacrés à l'église

 

 

Malika a pour violon d'Ingres la musique, le chant et la danse.

 

Samedi soir, l'église Notre-Dame-la-Blanche, de Selles-sur-Cher, accueillait Malika, Flora et Tony pour un concert de chants sacrés du monde. Rythmes africains, andalous, compositions personnelles de Malika, sa voix, répercutée par les hautes voûtes lambrissées de l'église, enchante l'assistance. Qu'elle chante a cappella, avec sa fille Flora ou accompagnée d'une guitare, d'un piano ou des percussions de son fils Tony, le plaisir du public est intact. Les costumes, soyeux et chamarrés, ajoutent au charme de l'instant lorsque les chanteuses agrémentent le spectacle de quelques chorégraphies.

 

 

 Radio-Enghien, Mr Bernard Ventre : 02/10/2001 "Je suis très impressionné par l'attitude de Malika pendant cette interprétation : elle vit ce qu'elle chante(…..)Ces mélopées dégagent un son inhabituel et tout à fait différent de ce que l'on peut entendre dans le reste de l'Afrique du Nord (…); Et ces yous-yous: une véritable technique!!…

Il faut aller vers les autres cultures, nous qui sommes européens, pour apprendre à connaître ce qui se passe de l'autre côté de la méditerranée, et pourquoi pas ailleurs. Il y a une ouverture sur les autres civilisations, qui doit se faire. Je crois que le 3ème millénaire va vers le partage……",

 

Malik Ghaleb modérateur du site http://www.tizihibel.net Octobre 2002

« Avec sa voix de mezzo soprano, Malika Ouahès, redonne ici la vie aux chants traditionnels, dans un registre lyrique comme l'avait fait en son temps la grande Taos Amrouche.

Le brillant travail de Malika s'inscrit de notre point de vue, dans la continuité de l'oeuvre précurseur de Taos Amrouche, en ce sens qu'elle met en lumière des chants traditionnels. On trouve dans cet album tous les styles de chants rattachés aux différents évènements de la vie en Kabylie.

Nous espérons que Malika ne s'arrêtera pas là et qu'elle nous gratifiera d'autres albums de même facture. Elle ravira, nous en sommes surs, tous les mélomanes"

 

Beur-FM, Mr Mourad Achour : 23/10/2002: "Malika interprète d'une voix pure et déliée la tradition et la poésie kabyle; on est transporté….."

 

Site de la revue berbère « Tifin »:

http://isalan.revuetifin.net/?2007/06/03/80-malika-ouahes-sur-les-traces-de-taos-amrouche03/06/2007

 

…Malika Ouahes a non seulement reçu le flambeau mais elle le porte bien. Ceux et celles qui ont assisté le 20 mai passé à sa performance au Théâtre de la Vieille Grille ne sont pas repartis déçus. Tenus en haleine pendant une heure et demie, les spectateurs sont pour la plupart restés subjugués par le talent multiple d'une femme exceptionnelle.

Performance est le juste mot pour caractériser le travail de Malika Ouahes. A elle seule, elle a pu, le temps du spectacle, exécuter en solo des chants qui rappellent la Kabylie traditionnelle. Si ces chants sont aujourd'hui tombés en désuétude, c'est un pur bonheur de les retrouver sous une forme renouvelée. Leur exécution en solo leur donne une esthétique particulière. L'interprète passe avec une formidable aisance d'un chant d'amour (Siweḍ sslam i bu leɛyun) à d'autres chants traitant d'autres thématiques sans que le spectateur étranger à la culture berbère ne se sente perdu. Les commentaires de Malika Ouahes tant sur les chants que sur leur genèse l'introduisent avec une passion inouïe dans le vif du sujet. Le superbe jeu de voix donne à l'oreille l'illusion d'une exécution collective des chants. C'est là une des facettes de la modernisation du chant traditionnel de le faire passer d'une sphère collective à une prise en charge individuelle. Les chants ne sont plus l'expression de préoccupations collectives comme dans la tradition mais comme le regard individuel sur une vie collective.

A côté des chants kabyles traditionnels, les spectateurs présents à la Vieille Grille ont eu droit à des compositions chantées en français par Malika Ouahes. On y retrouve la même quête que celle déjà existante dans les chants soufis de sa sœur Nadia At-Mansour : une quête mystique. Le spectateur n'oubliera pas cette chanson portant sur le miroir, motif littéraire par ailleurs très fréquent dans la littérature de manière générale. Le sujet, en proie à tous les malaises, cherche à tout prix le responsable autour de lui. Lorsqu'il s'assoit le soir venu devant son miroir, l'image qu'il lui renvoie n'est que la sienne propre, suggérant ainsi que souvent le mal dont nous souffrons est en nous, nous en sommes les responsables et il serait inutile de chercher la raison chercher chez les autres. Le sujet ne retrouve sa quiétude que lorsqu'il décide d'affronter son propre Moi dont souvent il se dérobe.

Le spectateur curieux de découvrir Malika Ouahes peut écouter son CD intitulé

« Chants traditionnels kabyles ». Il contient quatorze (14) morceaux appartenant aux divers genres poétiques chantés traditionnels (azuzen, adekkeṛ, tibuɣarin…). Les textes sont extraits de l'ouvrage Isefra n at zik de Ramdane At-Mansour.

Devant l'hégémonie commerciale du non-stop que d'aucuns étrangement considèrent comme une aubaine pour la chanson kabyle (Nous ignorons pour notre part de quelle façon), des voix comme celle de Malika Ouahes sont des bouées de sauvetage. Une voix qui rappelle avec plaisir celle de Taos Amrouche. Malika Ouahes est visiblement sur ses traces. Pourvu qu'elle persévère !

Tifin

 

 France-Culture, Mr Michel Cazenave : enregistrement le 18/02/2003, et diffusion en différé le 28/06/2003 "Les Vivants et les Dieux": avec Nadia At Mansur et Malika Ouahès.

 

BRTV (télévision Berbère), le 03/03/2003 "Portraits de Femmes": avec Nadia At Mansur et Malika Ouahès.

 

 

Avec Nadia At Mansur,

Festival "Les Créatives",

Onex, Suisse, Novembre 2008

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